Les Jeunes FDF apprennent avec consternation que la récente politique de tolérance zéro de la ville d’Anvers à l’encontre des consommateurs de drogues douces sera généralisée à tout le pays. En prenant cette mesure, Charles Michel prouve qu’il est sous l’influence du Bourgmestre d’Anvers. 

Une politique inefficace

En poursuivant la consommation et la détention de drogues douces, le Gouvernement conservateur MR/NVA prend le problème à l’envers.
La Commission mondiale sur la politique de la drogue, qui réunit d’éminents spécialistes, a pourtant dressé un constat sans appel: la bataille menée depuis 50 ans contre les stupéfiants a échoué. La consommation n’a pas diminué et le crime organisé n’a pas baissé. Sur le plan de la santé, la politique de la prohibition a poussé dans la clandestinité des personnes qui ont perdu l’accès à la prévention et aux soins.

Cela ne sert donc strictement à rien de poursuivre les personnes qui détiennent ou consomment du cannabis. « La bonne question à se poser est la question de la légalisation des drogues douces. C’est une question de santé publique », estime le président des Jeunes FDF, Jérôme De Mot.

Oui à la légalisation

La position des Jeunes FDF sur cette question se veut sans équivoque. « Nous considérons qu’il s’agirait d’une avancée législative significative qui permettrait de mieux contrôler les produits consommés par le public, et donc de limiter les risques liés à la santé », précisent-ils. D’autre part, soumettre le cannabis à accises rapporterait à l’Etat fédéral une manne importante. Leur récolte permettrait d’investir dans des mesures nécessaires en termes de santé publique et d’organiser des campagnes de prévention à grande échelle.

Notons que la mesure prônée par le gouvernement fédéral va coûter cher à la collectivité. Combien d’effectifs de police s’attelleront au quotidien à l’application du projet du gouvernement ?

Auteur
Jérôme De Mot

Partager

© 2019 - 2024 DéFI Jeunes. Tous droits réservés. Politique de confidentialité