Des actions locales contre la précarité des étudiants
Ce 27 janvier, Jean-Noël Gillard, membre de DéFI Jeunes Charleroi et conseiller communal, interpellait le Collège communal sur la précarité des étudiants. Son souhait ? Aider les étudiants carolos qui galèrent dans leur quotidien !
Une précarité étudiante grandissante
Jean-Noël Gillard souhaite aider Emma, une jeune carolo de 19 ans. Elle étudie le droit à l’Université de Namur et souffre de difficultés financières. Celles-ci l’obligent à passer 1h30 par jour dans les transports en commun et avoir un job le week-end.« Comme d’autres dans sa situation, elle pense à abandonner ses études. Car, sans aide, elle n’y arrivera pas ! ». La précarité étudiante ne cesse de grandir : plus de 1000 jeunes font appel au CPAS de Charleroi ! Et, à elle seule, une aide financière n’est pas toujours suffisante.
Mieux accompagner les étudiants
Réussir ses études, ce n’est pas qu’une question d’argent. C’est aussi des coups de pouce qui permettent de surmonter les obstacles sur le chemin vers la réussite. Pour Jean-Noël, ces aides passent par la mise à disposition de locaux. « J’ai été frappé de constater qu’en pleine période de blocus, la bibliothèque provinciale de l’Université du travail était fermée… Pourtant, Charleroi regorge de lieux inoccupés […] qui pourraient facilement être mis à la disposition des étudiants […] . » Il propose également que la ville se coordonne pour offrir un vrai accompagnement. « Certaines villes mettent en place des plateformes pour les accompagner pour l’obtention d’une bourse ou d’une aide d’urgence, pour les renseigner dans leurs démarches de logement, pour leur apporter des informations concernant les tutorats, la mise à disposition de locaux,… ».
Charleroi, une ville d’abord étudiante
La ville de Charleroi a pour ambition de devenir une vraie ville universitaire proposant des formations de haut niveau. Si tel est son objectif, « elle doit d’abord devenir une vraie ville étudiante suffisamment agréable pour donner envie d’y étudier et, pourquoi pas, au bout du parcours, d’y rester. » La question de Jean-Noël est donc la suivante : « Que compte faire la ville pour aider les étudiants et faire de Charleroi une « vraie » ville étudiante ? »