Impossibilité pour de nombreux jeunes de participer au Conseil de la Jeunesse
Le 12 août 2016, c’est la Journée mondiale de la Jeunesse. Pour DéFI Jeunes, c’est l’occasion de rappeler qu’il existe encore des injustices sur notre territoire. Cela au sein même du Conseil de la Jeunesse !
Des conditions d’éligibilité
Si la nouvelle structure du Conseil de la Jeunesse a été repensée pour favoriser différents niveaux de participation, certaines des conditions d’éligibilité strictes relatives au domicile et à la résidence des jeunes ajoutées dans le décret en excluent une partie.
Au regard du critère du domicile retenu par le décret du 4 juillet 2013, un jeune francophone vivant dans une commune des cantons de l’Est, dans les Fourons, en périphérie bruxelloise ou ailleurs en Flandre ne pourra pas faire partie de l’assemblée générale du Conseil de la Jeunesse ni de ses organes de gestion et ne pourra exercer aucune prérogative liée à la qualité de membre effectif de cette organisation. Ce droit est par contre reconnu aux jeunes néerlandophones et germanophones vivant en Région bruxelloise ou dans l’une des 5 provinces wallonnes (excepté les cantons de l’Est).
Des restrictions illogiques
DéFI Jeunes estime que les limitations ne permettent pas d’assurer la représentativité de l’ensemble des jeunes de la Communauté française au sein du Conseil de la jeunesse.
Les Communautés ne sont en effet pas des collectivités territoriales. Ce sont avant tout des collectivités linguistiques et socio-culturelles.
Eu égard aux missions confiées au Conseil de la Jeunesse, à savoir relayer et faire avancer les questions qui mobilisent les jeunes en Communauté française de Belgique ou encore de promouvoir la parole des jeunes auprès de différentes instances démocratiques communautaires, régionales, fédérales et internationales, les critères de domiciliation et de résidence des jeunes sont pour DéFI Jeunes complètement aberrantes.
Jérôme De Mot, Président DéFI Jeunes, souhaite avant tout élargir la possibilité à tous les jeunes francophones belges de participer aux missions du Conseil de la Jeunesse.